Enquête dans l’abattoir de Moudon

Publié le 14 mars 2018

Ces images sont issues de l’abattoir de Moudon dans le canton de Vaud où elles ont été tournées durant l’année 2017.

Dans ce petit abattoir local, environ cinquante animaux sont tués chaque semaine et sont ensuite fournis à des entreprises telles que HappyMeat qui prétendent qu’il s’agit d’une solution éthique pour les consommateur-trice-x-s.

Mais derrière cette façade se cache une réalité qu’on se garde bien de montrer: des animaux qui ont peur, se débattent et cherchent à s’enfuir, qui tiennent à leur vie et veulent échapper à la mort.

Même si la loi suisse sur la protection des animaux y est respectée, tuer des individus qui ne veulent pas mourir est injustifiable. Il n’existe pas de meurtre éthique.

Derrière les murs, une violence injustifiable

Pourquoi cela est-il possible?

Comment expliquer que l’on trouve les images ci-dessus choquantes alors que la législation sur la protection des animaux est respectée ? La raison est simple : nous tuons des animaux contre leur gré et cela ne peut se faire que de manière violente suite à différents actes de résistance de leur part.

Mais face à des cages de contention, des pinces et des aiguillons électriques, des barreaux de métal et des pistolets à tige perforante, comment les animaux pourraient-ils s’en sortir ? Il est profondément hypocrite de prétendre que l’on peut tuer « humainement » des animaux qui résistent face à la mort.

Les abattoirs forment une institution violente et, par définition, meurtrière. Ils sont l’expression de la loi du plus fort que notre société prétend avoir dépassée.

Les animaux ont besoin de notre aide. Fermons les abattoirs !

Dans nos sociétés, notre rapport aux animaux est fondé sur le spécisme. Par analogie avec le racisme et le sexisme, le spécisme désigne l'idéologie qui considère que la vie et les intérêts des animaux peuvent être méprisés uniquement parce qu'ils sont d'une autre espèce.

Comment expliquer que l'on accepte ces mises à mort, si ce n'est parce que l'on considère les animaux comme de simples objets dont on peut disposer comme bon nous semble ?

Pourtant, la science a désormais prouvé que, loin d'être des objets, les animaux font l'expérience d'une vie subjective complexe, sont dotés de préférences, de désirs et d'une personnalité propre.

Le spécisme est indéfendable car les humains ne sont pas les seuls à ressentir des émotions : nous devons donc respecter la vie et les intérêts des autres êtres sensibles qui partagent cette planète avec nous.


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