Publié le 24 août 2022
Ces conditions sont malheureusement représentatives de l’élevage intensif en Suisse, où chaque année, plus de 72 millions de poulets subissent la vie que nos images dévoilent.
Les poulets sont entassés jusqu’à 15 individus par mètre carré - chacun a un espace à peine plus grand qu’une feuille A4. Ici, ils sont confinés à 5800 par halle.
Sélectionnés génétiquement pour grandir si vite qu’ils peinent à porter leur poids, certains poulets se déplacent difficilement. Leur croissance accélérée provoque une grande inactivité et des déformations douloureuses des pattes. Les plus petits et les plus boiteux ont des difficultés à se nourrir et à s’abreuver.
Beaucoup d’animaux ne survivent pas à ces conditions de vie désastreuses et meurent dans l’élevage. Les documents attestent de dizaines de morts chaque semaine, dont les cadavres sont entassés dans des congélateurs… ou se décomposent sur le sol de la halle.
Les poulets passent leur courte vie dans une halle uniquement dédiée à leur enfermement et à leur engraissement, sans jamais avoir accès à l’extérieur. Ils ne sortiront du bâtiment que pour partir à l’abattoir. En Suisse, c’est le cas de 93% des poulets exploités pour leur chair.
Après 35 jours d’enfermement ou à peine plus, les poulets sont envoyés à l’abattoir. Ces oiseaux qui aiment étendre leurs ailes, courir, voleter, s’étirer et consacrer de longues heures à l’exploration de leur territoire, n’auront connu qu’une vie de misère. Alors qu’ils ressentent la souffrance et la joie, qu’ils ont chacun leur personnalité propre, en élevage intensif, ils sont réduits à de simples marchandises.