Publié le 26 juin 2018
Migros se moque de nous lorsqu’elle prétend que les poulets de sa marque Optigal vivent heureux et qu’elle se vante de garantir « les normes les plus élevées en matière de bien-être des animaux ». Sa communication est trompeuse et mensongère.
Pourtant, ces images ne montrent pas un cas isolé. En effet, la marque Optigal fournit le 92% des poulets tués par les abattoirs Migros.
Ne nous laissons pas berner par cette manipulation publicitaire : il n’existe pas d’élevage respectueux des animaux.
Comment expliquer que de tels élevages existent encore en Suisse ?
La raison est simple : la loi sur la protection des animaux est loin d’être aussi restrictive que ce que les industries veulent nous faire croire dans leur publicité.
Migros vante les produits de sa marque Optigal en disant qu’ils sont « particulièrement respectueux des animaux », or on voit bien que cela ne correspond en rien à la réalité de ces poulets, qui vivent une vie de misère et finissent tous à l’abattoir.
L’élevage respectueux des animaux n’existe pas.
Dans nos sociétés, notre rapport aux animaux est fondé sur le spécisme. Par analogie avec le racisme et le sexisme, le spécisme désigne l'idéologie qui considère que la vie et les intérêts des animaux peuvent être méprisés uniquement parce qu'ils sont d'une autre espèce.
Comment expliquer que l'on accepte d’infliger ces souffrances, si ce n'est parce que l'on considère les animaux comme de simples ressources dont on peut disposer comme bon nous semble ?
Le spécisme est indéfendable car les humains ne sont pas les seuls à ressentir des émotions : nous devons donc respecter la vie et les intérêts des autres êtres sensibles qui partagent cette planète avec nous.